John Deere 5075 E John Deere 5075 E
Construite en Inde, la série E est l'entrée de gamme du constructeur américain. A bord, tout est mécanique.
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Fiche technique• Prix : 29.125 €• Puissance : 57,2 ch• Cylindrée : 2,9 l• Poids : 2.815 kg• Nombre de rapports AV/AR : 9/3• Bruit sur route : 86,5 dB(A)• Régimes de prise de force : 540/540 E |
Lancée en 2009, la série 5 E de John Deere offre une alternative économique aux tracteurs produits aux Etats-Unis.
Le John Deere 5075 E en images et vidéo.
La grille du levier de vitesses (photo de gauche) est inhabituelle et pénible à l'usage. Celle du levier de gammes est à l'avenant avec le C entre le A et le B.
Les commandes (photo de droite) sont bien réparties autour du siège du chauffeur.
Première impression (8/10)
Vu de l'extérieur, pas de doute, c'est un John Deere ! La ligne de capot rappelle celle des tracteurs de plus forte puissance. En s'approchant, on voit tout de suite que l'habitacle est bien fini mais très basique.
Habitacle (7/10)
Le plancher est encombré par le passage de la transmission. L'identification des commandes est sommaire mais les différents leviers sont bien placés et tombent facilement sous la main. Devant, le très long capot pénalise la visibilité.
Moteur (3/10)
Le bloc à 3 cylindres de 2,9 litres développe 57 ch. Sur la route, il s'essouffle rapidement et manque de nervosité.
Nous avons également noté un manque de réactivité au niveau de la pédale d'accélérateur.
Le gros point faible de ce moteur est sa consommation, qui est la plus élevée du test avec 297 g/kWh. Il faut noter que John Deere conteste ce résultat.
Transmission (5/10)
C'est du très basique avec l'absence d'inverseur et seulement trois vitesses. La répartition des quatre rapports sur la grille défie le bon sens avec la première en bas à droite et la seconde en haut à gauche.
En théorie, cela permet d'inverser plus facilement le sens de marche au travail avec la deuxième en face de la marche arrière.
Dans la pratique, c'est surtout très pénible. Heureusement, les rapports passent bien. Le 5 E possède aussi trois gammes, commandées au moyen d'un levier situé à gauche du chauffeur.
Prise de force (5/10)
Deux régimes, 540 et 540 E, sont disponibles. La sélection s'effectue avec une tirette jaune située derrière le siège. Le levier d'embrayage de la prise de force est situé à gauche du siège. Son enclenchement est capricieux et demande de la force.
Relevage (6/10)
Le relevage est mécanique et de catégorie 1. Deux solides leviers commandent respectivement la profondeur et le contrôle d'effort. Un bouton placé sous le siège ajuste la vitesse de descente des bras.
Hydraulique (6/10)
Un seul distributeur mécanique est proposé de série. Il est contrôlé par un solide levier situé près des commandes de relevage et qui se déplace dans le sens de la marche.
Ponts (7/0)
Un levier en T placé à gauche du chauffeur contrôle le pont avant. Pour bloquer le différentiel, il faut actionner un bouton avec le talon droit.
Ce dernier est tellement résistant qu'il faut se lever pour l'activer. Le rayon de braquage est l'un des plus élevés du test.
Sur la route (4/10)
Le 5 E est limité à 30 km/h. Ce n'est pas un routier et le chauffeur est copieusement secoué. Les commandes de clignotants et de phares, héritées du Gator, ne sont pas adaptées à la conduite d'un tracteur.
Les points forts | Les points faibles |
• Accès au poste de conduite. • Qualité de la finition. • Précision du contrôle de la profondeur de travail. |
• Moteur poussif. • Absence d'inverseur. • Peu de rapports de vitesses dans la plage de travail 4-12 km/h. |
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